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L’équipe créative derrière la séance de couverture de Aparna Nancherla parle de son inspiration, de son expérience et de son emplacement historique.

Si vous n’êtes jamais allé à Los Angeles, il peut être difficile d’imaginer l’esprit d’une ville où les bougainvilliers s’épanouissent près de murs de béton et de clôtures à mailles de chaîne. À la première expérience, LA peut être choquante, puis frappante, puis presque féerique lorsque vous rencontrez une oasis métropolitaine avec des cactus rampant dans des coins apparemment inhabitables pour que rien de «vivant» ne puisse avoir une chance. En dépit des épuisantes épuisantes «so-LA» de smoothies hors de prix et de temps d’attente déraisonnables pour le brunch, le plus grand lieu connu à présent sous le nom de «Hipster Triangle» (comprenant Echo Park, Los Feliz et Silver Lake) a en partie ouvert la voie à une vie active. les citoyens – ceux qui se rassemblent pour défier l’histoire – depuis que les manifestants sont descendus dans la rue et ont lancé des journaux de plaidoyer pour lutter contre la persécution de la communauté LGBTQ + qui étaient pris en train de s'embrasser dans la taverne de Black Cat le jour du Nouvel An en 1967.

Sur ce même tronçon de Sunset Boulevard, un peu plus de 50 ans plus tard, Grace Bonney, rédactrice en chef de la boutique installée à Echo Park, de la photographe Joyce Kim, chargée de superviser la couverture du troisième numéro d'un magazine cultiver une communauté de même opinion en réaction à des événements similaires.

«Je me sentais comme chez les éclaireuses», explique Taylor Tanaka, la coiffeuse embauchée pour produire le look d’Aparna Nancherla. "Beaucoup de temps sur le plateau, vous êtes un outil dans la boîte à outils de quelqu'un d'autre – vous créez la vision de quelqu'un d'autre", explique-t-elle. "Mais c'était tellement différent – c'était comme un camp d'été."

"Je me lance dans d'innombrables tournages, (et) souvent de toute l'équipe, comme l'ensemble L’équipe photographique est composée d’hommes », explique Natalie Toren, styliste de la garde-robe et cinquième membre de l’équipe créative de la séance de couverture« Money Issue ». "Il n’ya pas cette sensation de chaleur, mais c’est tout le contraire."

Dans la même veine que de voir une plante du désert germer d'une rue de la ville, Kim a d'abord déclaré avoir été frappée de voir l'équipe. «Cela m'a fait réaliser à quel point il est rare qu'un équipage composé de femmes soit un événement rare», dit-elle, notant qu'elle n'avait occupé qu'un autre emploi du genre. «C’était un type d’énergie différent qui se sentait positif et confortable.»

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Du mieux qu'elle peut, Kim essaie de faire oublier au sujet qu'il est photographié.

Toren me parle de ses liens avec ses collègues collaborateurs autour de la cuisine taïwanaise, tandis que le styliste maquillage Afton Williams fait référence à un amour partagé pour La Croix, mais, aussi cliché que cela puisse paraître, personne ne peut vraiment se souvenir de la logistique du tournage, même du mois exact. C'est flou pour beaucoup – mais tous expliquent clairement ce que cela a fait de parler de leurs récits personnels, de leurs intérêts partagés et de leur famille, en tant qu'étrangers qui viennent de se rencontrer.

«Le fait qu’il s’agisse d’une équipe de femmes exclusivement créative lui a procuré ce genre de camaraderie, d’esprit et d’encouragement; cela a rendu l'expérience plus spéciale », m'a confié Nancherla après le lancement du numéro. «C’est un peu l’éthique du magazine.»

Toren dit qu'elle savait que Nancherla elle-même se concentrerait sur le tournage – pas sur les vêtements – après s'être plongée dans la mission de Bonne compagnie. «Vous savez que les vêtements ne porteraient pas cette personne, ce qui est si souvent le cas de ces profils lorsque vous devez vous plier aux exigences des annonceurs ou que vous essayez de créer une histoire de mode», explique Toren. "Aparna est sa propre histoire – elle est tellement claire à propos de sa représentation."

Nancherla correspond également à la mission dans l’esprit de Tanaka. “L’ambiance que j’ai eue (de la lecture Bonne compagnie) célébrait l’individualité, à laquelle je ressemblais: «Oh, Aparna convient parfaitement à quelque chose comme cela parce qu’elle a elle-même vécu un parcours si unique», dit-elle.

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De petites modifications en cours de route ont permis à l'étoile de la couverture, Aparna Nancherla, de briller.

Williams se souvient que le jour du tournage était magnifique – chaud au soleil et froid à l'ombre – et plus calme que d'habitude alors que de nombreux citadins se rassemblaient devant des écrans pour regarder les LA Dodgers assister à un match de baseball des World Series. Environ 103 000 téléspectateurs ont regardé en temps réel des hommes courir autour des socles en caoutchouc sous les applaudissements des fans du monde entier, mais chez nous, à Los Angeles, une humble équipe de femmes est presque passée inaperçue, à l'exception d'un gars marchant portant un tarte (Williams a dit "nous avons tous plaisanté en disant que nous aimerions avoir une partie de la tarte – je pense qu'il a accepté") – alors qu'ils enveloppaient un segment du travail de leur vie pour un public enthousiaste qui devrait garder leurs applaudissements pendant six mois jusqu'à ce que le magazine a frappé se tient.

Kim a prévu que la séance de couverture se déroule dans son quartier (avec sa maison comme base) à cause du manque de temps, mais aussi parce que les coins et les textures lui sont familiers. (La région idyllique – bien qu’étant une étude de cas sérieuse sur la gentrification – abrite toujours des habitants de cultures cubaine, mexicaine, portoricaine et d’Amérique du Sud et centrale; la population hispanophone continue de chuter tandis que les résidents blancs se déplacent pour occuper Kim avait à l’esprit un inventaire lâche de lieux propices à la marche mais l’a laissée ouverte jusqu’à ce qu’elle sache quelles tenues seraient choisies ce jour-là.

«J’aimerais dire que c’était un hasard si on avait trouvé ces fleurs, mais c’est en fait mon arbuste de bougainvilliers préféré», déclare Kim. «LA est irréel en ce qui concerne les moments décisifs comme celui-ci», m'a écrit Bonney après le tournage.

"Ce que je ne savais pas, c'est que Natalie avait tiré une robe qui était fondamentalement de la même couleur que les fleurs, ni qu'Aparna la choisirait comme l'un de ses looks, donc c'était une belle surprise." Comme Kim savait que le problème était en cause En mai, bien que le tournage ait eu lieu en octobre, elle pensait que les bougainvilliers seraient une belle touche de couleur pour une sortie au printemps.

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L'espace peut être un personnage en soi ou fournir un contexte à une personne, dit Kim.

Comme la femme touche peut passer inaperçue chez les femmes et les créatifs non binaires travaillant historiquement dans les coulisses (parfois sans crédit), les détails quotidiens peuvent sembler triviaux, mais – avec l'impression en particulier – chaque détail est pris en compte lors de la création d'une couverture. Une coupe rapide de cheveux par Tanaka ici, le lissage des rides par Toren et une légère retouche de la lueur de Nancherla tout au long du parcours sont essentiels au concept de «main invisible» pour soutenir le travail à huis clos de des photographes comme Kim.

Pour préparer le tournage, Toren, bien que plasticien, a écouté des podcasts mettant en vedette Nancherla. «J'aime entendre les gens s'exprimer», explique-t-elle. «Je voulais avoir une idée de sa personnalité et de ses réalisations.» Pour des raisons techniques, Toren a également visionné des clips vidéo sur YouTube pour voir comment Nancherla prenait la forme de vêtements.

Kim recherche parfois des vidéos sur le comportement d’un sujet, mais elle préfère parler en face à face avant le début de la session. «Je peux comprendre que je me sens mal à l'aise devant la caméra. Par conséquent, si quelqu'un ressent la même chose, je le mentionne toujours au cas où mon empathie serait utile», dit-elle.

Tanaka – pour utiliser le deuxième terme sportif que j’ai jamais cité dans ma vie – avait l’avantage de jouer à domicile car elle coiffait les cheveux de Nancherla. D'entreprise qui est diffusé sur Comedy Central. «Je la coiffe tous les jours», dit-elle. «Je me suis tellement amusé à changer parce que je sens que je dois jouer.»

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L’équipe s’est installée dans le quartier de Kim’s Echo Park pour la séance photo.

«Je suis fière de cela parce qu’elle peut briller», déclare Toren à propos de la photo de Nancherla diffusée dans le magazine. L'énergie réelle du tournage se traduit sur la page – en particulier la capture insouciante de Nancherla sur le lampadaire – dit Toren. "Si vous ne saviez pas que cinq personnes étaient impliquées, vous vous sentiriez face à face avec cette personne vraiment géniale."

L’ironie des shootings éditoriaux historiques – même ceux avec une intimité comme celle de cet équipage presque semblable à une licorne – est qu’ils finissent par se terminer même lorsque vous ne voulez pas qu’ils soient terminés. Tout le monde sera réservé – que ce soit par le biais d’agents, de bonnes relations, de paroles ou de paroles – lors de concerts avec des membres de l’équipe qui ne sont peut-être pas aussi inclusifs. Mais, comme le dit Nancherla, «il n’est pas nécessaire de confier une femme à une chose pour la rendre diverse – nous sommes assez nombreux à faire ce genre de chose – pour que vous puissiez les avoir dans l’ensemble de la production du début à la fin. ," elle dit.

Avec ce tournage, les manifestations après Black Cat, l'évolution d'Echo Park et tant de mouvements de contre-culture Bonne compagnie vise à défendre, c’est à la communauté de s’unir pour incarner collectivement la représentation – qu’il s’agisse de panneaux de piquetage ou d’un magazine imprimé – afin d’encourager toute personne «vivante» à sortir de son coin d’une société apparemment inhabitable pour s’exprimer. Pour avoir peut-être une chance.

Comme Bonney le dit dans sa dernière lettre de rédacteur en chef, Bonne compagnie, "En plus de discuter de ces questions ensemble en tant que communauté, nous allons plonger dans le vif du sujet."

Un problème qui commence certainement par – mais ne se limite pas à – l’argent.

Lisez plus de conversations sur un monde en mutation dans le numéro 3 du magazine Good Company. Disponible .

Allez dans les coulisses pour voir comment la couverture a été conçue.

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